ROYE Les élèves Segpa perpétuent la mémoire de la guerre
Publié le 06/06/2016
Les collégiens participent à la commémoration du 25 juin organisée par le Pigeon royal, avec un message de paix et une silhouette de poilu.

Une silhouette de poilu et un message de paix. C’est ainsi que les élèves de quatrième et de troisième SEGPA du collège Louise-Michel participeront à la commémoration Verdun – Roye, 100 après, samedi 25 juin.
« Lors d’une discussion avec Pascal Delnef, conseiller départemental, il a évoqué notre participation à la commémoration. Les professeurs et les élèves ont été séduits », explique Amaury Lefort, directeur de la Segpa. Les élèves ont déjà livré des silhouettes de combattants ou du matériel à Crapeaumesnil, Lataule ou Plessier-de-Roye. « La municipalité de Roye a choisi un simple poilu. Les SEGPA de l’Aisne et de l’Oise participent aussi au centenaire », continue le directeur.
« La forme, les couleurs sont fournies par des historiens. Nous collons à la réalité historique. Notre poilu est un puzzle de 150 pièces », précise Philippe Giraud, professeur d’atelier de menuiserie, qui, en compagnie des élèves de quatrième, œuvre à la création des silhouettes.
Le poids des mots
Les troisièmes ont la lourde charge de composer un message ou une poésie sur la Première Guerre mondiale. « Deux batailles importantes ont eu lieu en 1916 : Verdun et la Somme », indiquent les élèves. Ils ont visité l’Historial de Péronne et fait le tour du circuit du Souvenir pour s’imprégner de la guerre. Ils ont même rencontré Greg Blondin, l’un des auteurs de Cicatrices de guerre (15 histoires autour de la guerre 14-18).
« Les élèves vont confectionner un message de 200 mots. Chaque pigeon qui terminera la course Verdun-Roye sera porteur d’un numéro qui correspondra à un mot du message. Ce mot sera connu à l’arrivée du pigeon et le message lorsque tous les participants à la course seront rentrés. Nous avons été prévenus qu’il se pouvait qu’il y ait des blancs dans le message, car le retour des pigeons n’est pas une science exacte. Il se peut que certains ne reviennent pas ce jour-là », indique Isabelle Nicolas, professeur de français. Les élèves ont déjà mis en avant quelques mots qu’ils veulent mettre dans leur message, qui finira sur des mots d’espoir de paix.
De notre correspondante
Claudine Derobert-Mazure